De Janeiro
Le monde est flou. Une phrase de trop, un souffle dans le dos et je suis en bateau pour Rio. Il est trop tôt et le soleil est en grève. Sur les flots on oublie tout, le monde est flou. Je suis un romano sans guitare, un tzigane sans cigales.
Toi, sur ton quai à essayer d’atteindre l’horizon, tu es bien ridicule les yeux mouillés par l’embrun. Sur mon bateau je ne te vois plus.
De Rio, le monde est plus beau. On y joue du bongo, on boit des mojitos sur la plage c’est joga bonito et tout le monde s’appelle Ronaldo.
Toi tu continues d’attendre. D’attendre qu’un jour te quitte l’espoir de me revoir. Et qu’ainsi tu ne souffres plus.
Jusqu’au jour où je me rappellerai à toi par ses yeux et ses cheveux en broussailles ; par ce modèle réduit de moi, ce cadeau de consolation cruel du jeu concours où on perd toujours à la fin.
Et moi sur la plage de Copacabana je nagerai dans la piña colada et me noierai dans le sable fin.
Toi, sur ton quai à essayer d’atteindre l’horizon, tu es bien ridicule les yeux mouillés par l’embrun. Sur mon bateau je ne te vois plus.
De Rio, le monde est plus beau. On y joue du bongo, on boit des mojitos sur la plage c’est joga bonito et tout le monde s’appelle Ronaldo.
Toi tu continues d’attendre. D’attendre qu’un jour te quitte l’espoir de me revoir. Et qu’ainsi tu ne souffres plus.
Jusqu’au jour où je me rappellerai à toi par ses yeux et ses cheveux en broussailles ; par ce modèle réduit de moi, ce cadeau de consolation cruel du jeu concours où on perd toujours à la fin.
Et moi sur la plage de Copacabana je nagerai dans la piña colada et me noierai dans le sable fin.