elle n'est pas là

Publié le par ulfasso

En préambule de ce billet je tiens à dire que ce qui va suivre a été écrit à une période donnée, passée et donc ce texte concerne effectivement bien une personne précise. Mais le temps a passé et l'eau sous les ponts a coulé. Donc merci de prendre ce qui suit comme objet "littéraire" (vous excuserez ma prétention), et seulement comme cela. Bonne lecture...j'espère.


Ce soir, je suis seul. Seul dans un lit qui me paraît immense quand elle n’est pas là. Les draps froids et lourds n’arrivent pas à retenir la chaleur de mon âme, chaleur qui lentement se disperse dans l’air, puis finalement s’abîme contre le granit des murs. Diffusion sans but car sans réceptacle. Et mon âme doucement, de se refroidir. Mon esprit se met alors à divaguer dans les limbes de l’infini pensée, à la recherche frénétique de quelque point d’amarrage qui se dessinerait comme un corps, son corps. Ses courbes me hantent, les réminiscences de son parfum m’obsèdent. Cette fragrance me guide, comme le phare pour le marin, la nuit se fait jour. Et le chemin m’apparaît plus évident que jamais. Ton absence est une force, une source d’espérance. Et l’espoir fait vivre, fait ivre. Je suis ivre de toi, je suis ivre de la vie avec toi. Mais pourquoi n’es-tu pas là ? où te caches-tu donc que mon cœur ne te trouve pas ? je saigne, je pleurs, je meurs. Ne vois-tu donc pas ce que je suis sans toi ?

_ Je ne vois rien…
c’est que je suis rien
à peine un point à la fin d’une ligne
une feuille qui voltige au vent
un sac plastique ballotté par la mer.
Reviens, je t’en supplie.
_ D’accord.
Mais qu’adviendra-t-il alors de l’espérance de te revoir ??
_ Tu n’auras plus à espérer, je serai là.
L’espoir fait vivre pourtant. Devrai-je mourir ?
_ Alors je te rejoindrais.
Partons la route est longue.

Publié dans moonbeam

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J
Oui, c'est pas faux.<br />
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0
Elle n'est pas là...ainsi va la vie...
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