planet home
A la lecture d'un article (un autre!) sur la mise en garde contre le réchauffement climatique, j'aimerais poser là quelques éléments de réflexion quant à la part de responsabilité de chacun dans les problèmes environnementaux. Je ne me voudrai pas (trop) moralisateur dans la mesure où je suis loin d'être parfait. Mais arrêtons-nous un instant et regardons autour de nous pour une fois. D'ici à 10 ans, si le phénomène du réchauffement climatique ne diminue pas, 50 % des epsèces sont vouées à disparaitre. 50%. Un chiffre certes spéculatoire, mais basé sur des simulations dont les variantes sont bien mieux maitrisées par nos experts que ce que voudraient nous faire croire certains politiques. 50 % des espèces disparues, seulement dû au fait de la modification trop soudaine de leur environnement. Malheureusement sur Terre tout et tous sont liés et ces 50% pourraient bien en apeller d'autres placés avant ou après sur la chaîne alimentaire. 50 % des espèces c'est également une perte icommensurable en terme de capital génétique. En effet, la biodiversité et la multiplicité des expèces vivantes et se côtoyant est le meilleur moyen pour nous les hommes, espèce la plus "évoluée", de nous prémunir contre de nombreuses maladies. Que faire alors? Voilà ce que nous nous disons :
Je ne suis qu'un grain de sable mon action n'est qu'une bulle dans une bouteille de perrier.
Non. Chacun peut agir. Nous ensemble cela veut dire quelque chose et il n'y a que de cette façon que nous pourrons avoir une action significative.
Continuer à pisser sur le droit de la nature à exister, sur le droit des animaux à perdurer c'est également continuer à pisser sur nos chances de faire de vieux os. Alors au lieux de gaspiller des milliards de dollars à envoyer des fusées à la con dans l'espace pour jouer au space cowboy, ou encore de construire des avions titanesques à la consommation gargantuesque ( alors que l'on sait pertinament que bientôt le pétrole manquera...), nous devrions plutôt nous inquiéter du developpement horizontal de nos villes, bouffant l'espace de nos poumons, de ces bancs de poissons d'eau chaude que l'on trouve de plus en plus au nord, de ces ouragans de plus en fréquents et violents, nous devrions ne plus pouvoir dormir de la fonte des glaciers, de la disparition de parcelles de forêt grandes commes des terrains de foot.
mais que voulez-vous l'homme est un sage émerveillé par son intelligence et dans le miroir il ne voit que son reflet ; il est aveugle à cet arrière-plan qui se dégrade toujours plus. Et qui bientôt l'empêchera même de se voir. Mais il sera trop tard et peut-être que la terre pourra alors se reposer.