le sel de la vie

Publié le par ulfasso

Au milieu des grandes tours grises de béton, Victor se sent de plus en plus mal. Chaque matin son cœur se serre aux premières bouffées d’air saturées des gaz d’échappement. Aujourd’hui le soleil peine à apparaître derrière l’opacité des nuages, et ce mélange létal de pollution et brume l’empêche de vivre. Lui ce qu’il aimerait, c’est être ailleurs. Somewher else, somewhen else. Lui ce qu’il aimerait, c’est sentir son visage fouetté par les embruns de la mer. Ne pas se demander de quelle couleur sera le ciel, se dire que comme chaque matin le soleil se lèvera ; et qu’il le verra. Marcher dans le sable et se plaindre encore de ces grains dont on n’arrive pas se défaire. Et puis surfer. Surfer tout un océan. Chevaucher ces vagues et se faire accepter par cette nature qu’il aura longtemps fuit. Fuir. Il faut fuir de ces villes. Ce n’est pas là que l’on doit élever ses enfants. Ce n’est pas là que réside la solution. Non. Il faut se donner les moyens de pouvoir passer la main dans les cheveux de son fils et ne sentir que le rêche du sel. Il faut voir briller dans ses yeux la gratitude de vivre et non pas la rancœur d’avoir un univers aussi vicié.

 

Happiness only real when shared.

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B
i don't know who said it but it's seems true-if you want to live a happy life, tie it to a goal, not to people or things...
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